🎧 Test SOUNDPEATS H3 : écouteurs sans fil Hi-Fi – Puissance, design et équilibre parfait

Dès le déballage, le SOUNDPEATS H3 fait une excellente première impression. L’emballage est soigné, presque raffiné, et franchement, c’est une agréable surprise. Après avoir testé des dizaines d’écouteurs, je suis habitué aux boîtes en plastique rigide, cheap et impossibles à ouvrir sans outil de chantier. Ici, rien de tout ça. SOUNDPEATS a opté pour une jolie boîte beige, sobre et élégante, avec le logo de la marque délicatement apposé sur le dessus.

À l’intérieur, tout est bien organisé : on y trouve un câble de charge USB Type-B vers Type-C, quatre paires d’embouts supplémentaires pour s’adapter à toutes les oreilles, un guide d’utilisation clair, et même neuf petits autocollants SOUNDPEATS disposés en grille, un détail sympa pour personnaliser son matériel ou son setup. Bref, un packaging simple, propre, mais qui donne immédiatement le ton d’un produit bien fini.

Avant de juger un produit « sur le terrain », il est essentiel de confronter ses promesses techniques à la réalité. Dans cette section, je vais passer en revue chaque caractéristique annoncée du SOUNDPEATS H3, en les décrivant clairement et en y ajoutant mes remarques préliminaires (ce que cela implique, ce qu’il faudra vérifier en test). C’est une base de référence ; dans les sections suivantes, je confirmerai (ou infirmerai) ces promesses par mon expérience.

Cette fiche technique positionne les SOUNDPEATS H3 comme un produit ambitieux et compétitif sur son segment. Sur le papier, ils offrent :

• une architecture audio rare à ce prix,
  
• une connectivité avancée avec prise en charge de codecs premium,
  
• un ANC potentiellement très efficace,
  
• une autonomie honorable + charge rapide,
  
• des fonctions logicielles poussées,
  
• des petits gabarits et une étanchéité correcte.

Cependant, les promesses techniques ne valent que si elles tiennent en usage réel. Dans les sections suivantes, je confronterai chacune de ces annonces à mes tests : je vérifierai la fidélité audio, la stabilité de la connexion, l’efficacité de l’ANC, le comportement de l’application, et plus encore.

Souhaites-tu que je continue immédiatement avec la section “Design et confort” (H2), ou veux-tu d’abord que je retravaille ou ajuste cette section selon ton ressenti ?

Dès la première prise en main, les SOUNDPEATS H3 imposent un sentiment de sérieux. On est loin du design flashy ou trop “gamer” que certaines marques adoptent pour attirer le regard : ici, tout respire la sobriété haut de gamme, sans jamais tomber dans la fadeur. Les lignes sont épurées, le boîtier compact, et la finition matte légèrement texturée donne un vrai ressenti premium, surtout pour des écouteurs à ce tarif.

Le boîtier adopte une forme arrondie, très agréable à manipuler. Il se glisse facilement dans une poche de jeans sans créer de volume gênant, et la charnière inspire confiance, pas de jeu, pas de craquement. La façade avant arbore simplement le logo SOUNDPEATS et une discrète LED d’état. Rien de clinquant, mais un design assumé et cohérent, avec ce petit côté “audiophile” que la marque cherche clairement à mettre en avant.

À l’intérieur, les écouteurs sont soigneusement enchâssés dans leur logement magnétique, avec un alignement net et précis. Le système d’ancrage est ferme, mais les retirer reste facile, même d’une main. La couleur bicolore accentue ce côté “semi-pro”, élégant, presque minimaliste, une esthétique qu’on pourrait retrouver sur un produit bien plus cher.

Côté ergonomie, SOUNDPEATS a clairement pris le temps d’étudier le fit intra-auriculaire. Chaque écouteur ne pèse que 6 grammes, et cela se sent : une fois en place, on oublie littéralement leur présence au bout de quelques minutes. Leur forme épouse naturellement le creux de l’oreille sans créer de point de pression, même après plusieurs heures d’écoute ou de montage vidéo.

Les embouts en silicone fournis (cinq tailles au total) permettent d’ajuster très précisément l’isolation passive. En jouant un peu sur les tailles, on trouve rapidement le bon compromis entre maintien, confort et isolation. Le résultat : une tenue stable, même lors de mouvements rapides ou d’une session de sport léger (d’autant que la certification IPX5 rassure sur la résistance à la transpiration ou la pluie fine).

Avant même d’activer l’ANC, l’isolation purement “mécanique” des embouts se montre déjà convaincante. Le design fermé et la profondeur d’insertion légèrement supérieure à la moyenne créent un effet bulle immédiat : le son ambiant s’atténue naturellement, surtout dans les médiums. Cela améliore non seulement la perception des détails musicaux, mais aussi l’efficacité de la réduction de bruit active (qu’on abordera plus loin).

Ce qui surprend, c’est le soin apporté aux petits détails d’usage.
Les écouteurs détectent automatiquement quand on les retire ou les remet (détection intra-auriculaire), et la connexion Bluetooth reprend instantanément. Les zones tactiles, situées sur la partie supérieure, sont suffisamment grandes pour éviter les erreurs, sans être trop sensibles non plus, un équilibre rare sur ce segment.

Autre point que j’ai apprécié : l’étui se recharge en USB-C sans caprice, et l’indicateur lumineux permet de suivre l’état de charge d’un coup d’œil. Pas de charge sans fil ici, certes, mais à ce niveau de prix, l’ensemble inspire la rigueur d’un produit bien fini et pensé pour durer.

S’il y a bien un domaine où les écouteurs sans fil peuvent tout faire basculer, du plaisir à la frustration, c’est l’ergonomie logicielle. Et les SOUNDPEATS H3 ne dérogent pas à la règle : ils excellent sur certains points, mais gardent encore quelques petites aspérités logicielles qui rappellent qu’on n’est pas tout à fait dans le haut de gamme Apple ou Sony.

Les zones tactiles sont placées sur la partie extérieure des oreillettes, légèrement bombée. Bonne nouvelle : la réactivité est excellente. Les commandes répondent instantanément, sans délai perceptible, et le geste à effectuer reste intuitif :

• 1 tap → Lecture / pause
  
• 2 taps → Piste suivante (droite) / précédente (gauche)
  
• Appui long → Changement de mode ANC / Transparence / Off
• Tap + maintien → Ajustement du volume

L’ensemble fonctionne bien, à condition d’avoir un minimum d’habitude. Les surfaces sont bien calibrées, mais le risque d’appui involontaire reste présent quand on replace un écouteur ou qu’on ajuste un embout.

C’est un petit défaut récurrent sur beaucoup d’intras tactiles, et les H3 n’y échappent pas totalement. En revanche, aucune latence sur les commandes principales, et un vrai plaisir à naviguer entre morceaux ou à basculer entre les modes sans passer par le téléphone.

L’application SOUNDPEATS est la passerelle entre les H3 et leurs réglages avancés. On y retrouve tout ce qu’on attend d’un écosystème moderne :

• Égaliseur personnalisable (9 bandes)
  
• Profils sonores préconfigurés
  
• Gestion de la réduction de bruit / transparence
  
• Mise à jour du firmware
  
• Personnalisation des commandes tactiles

L’interface n’est pas toujours très bien traduite en français, et, comme souvent chez SOUNDPEATS, la stabilité logicielle reste perfectible. Sur Android notamment, quelques bugs de connexion Bluetooth ont été observés, l’application reconnaît parfois les écouteurs avant même qu’ils ne soient réellement connectés. Rien de dramatique, mais un petit délai d’initialisation peut s’imposer au lancement.

Une fois les H3 bien détectés, tout devient fluide. L’égaliseur maison est l’un des meilleurs dans cette gamme de prix : on peut modeler la signature sonore à sa guise, et le rendu évolue réellement. Que l’on préfère un son plus chaud, plus plat, ou axé sur la clarté vocale, le H3 répond au doigt et à l’oreille. Vous pouvez télécharger l’application si dessous :

Grâce au Bluetooth 5.4, la connexion est quasi instantanée dès qu’on ouvre le boîtier. Les H3 mémorisent jusqu’à deux appareils simultanément, ce qui permet de passer d’un smartphone à un ordinateur portable sans tout réappairer, une fonction de plus en plus attendue, et ici bien implémentée.

En pratique, je n’ai constaté aucune coupure, même dans les environnements “pollués” (métro, cafés bondés). Le codec LDAC est bien reconnu par Android et délivre un flux audio stable en haute qualité, tant qu’on reste dans un rayon de 5 à 7 mètres sans obstacle.

Seule petite réserve : les H3 n’intègrent pas de multipoint actif (pas d’écoute simultanée entre deux sources), une option encore rare à ce prix, mais qu’on commence à voir apparaître chez certains concurrents.

Côté latence, SOUNDPEATS a bien travaillé son DSP. En mode LDAC ou aptX Adaptive, la latence audio/vidéo est quasi imperceptible, que ce soit sur YouTube, Netflix ou TikTok.

Même dans les jeux mobiles (Call of Duty, Asphalt, Genshin Impact…), le décalage est minime et largement acceptable sans passer par un mode “low latency” dédié. C’est un vrai point fort : ces H3 s’adaptent aussi bien à l’écoute musicale qu’à la création de contenu, le montage vidéo ou le visionnage de séries.

C’est ici que tout se joue. Car si les SOUNDPEATS H3 ont su m’intriguer dès l’unboxing avec leur design élégant, c’est bien sur le terrain sonore qu’ils ont véritablement gagné leur galon. Et soyons clairs : pour des écouteurs à moins de 150 €, ils envoient un message fort à toute la concurrence.

La fiche technique avait de quoi susciter la curiosité : chaque oreillette du SOUNDPEATS H3 embarque trois transducteurs, un haut-parleur dynamique de 12 mm couplé à deux armatures équilibrées. Cette configuration hybride, inspirée des écouteurs de monitoring professionnels, promet une restitution complète du spectre sonore : graves puissants, médiums détaillés et aigus lumineux.

En pratique, c’est une petite révolution dans cette gamme de prix. Les H3 livrent un son incroyablement clair et précis, avec une scène sonore bien plus large que ce qu’on attend d’écouteurs sans fil milieu de gamme. Là où la majorité des modèles à moins de 150 € se contentent d’un unique driver et d’un tuning “grand public” (souvent orienté vers les basses), les H3 prennent une autre voie : celle de la fidélité.

Dès les premières écoutes, j’ai senti que SOUNDPEATS avait fait le choix du juste équilibre.
Pas d’explosion de basses artificielles, pas de médiums noyés sous un mur de fréquences graves, ni d’aigus agressifs. Le rendu est propre, linéaire et cohérent.

• Les basses : profondes, mais bien contrôlées.
  Elles descendent suffisamment bas pour donner du corps à la musique sans jamais saturer. La ligne de basse pulse avec précision, mais sans couvrir les voix ni les percussions.
  C’est une basse de studio plus que de club, ciselée, détaillée, qui donne du relief sans lourdeur. 
• Les médiums : c’est là que les H3 brillent le plus.
  Les voix, les guitares et les pianos ressortent avec une présence rare à ce prix. Sur “The Blower’s Daughter” de Damien Rice, chaque intonation, chaque respiration devient palpable.
  Les médiums sont chauds, mais pas colorés, ce qui donne un rendu naturel et organique, parfait pour les amateurs de musique acoustique, de jazz ou de podcast. 
• Les aigus : précis, cristallins et maîtrisés.
  Ils montent haut, sans jamais devenir sifflants. Même sur des morceaux chargés en cymbales ou en violons, le son reste clair et aéré.
  L’énergie dans les hautes fréquences ajoute une dimension “hi-res” perceptible, surtout avec le codec LDAC activé.

Ce travail d’équilibre montre à quel point SOUNDPEATS a pensé le H3 comme un écouteur audiophile accessible, pas comme un simple produit “à effet”.

En réalité, si vous voulez vraiment tirer le meilleur parti de vos écouteurs, il faut absolument passer par l’égalisation. L’application propose déjà plusieurs profils sonores prédéfinis, chacun avec sa propre signature, mais le vrai potentiel se révèle lorsque vous créez votre propre égalisation personnalisée. C’est d’ailleurs ce que je vous recommande vivement.

Vous pouvez aussi essayer l’égaliseur adaptatif, censé ajuster automatiquement le son à votre environnement ou à vos préférences. Cependant, dans mon cas, je n’ai pas réussi à obtenir un rendu satisfaisant avec cette option : rien ne vaut une égalisation manuelle bien peaufinée.

N’hésitez pas à explorer les préréglages partagés en ligne ou directement disponibles dans l’application : testez, comparez, et ajustez jusqu’à trouver le son qui vous correspond vraiment. Croyez-moi, cela transforme littéralement l’expérience d’écoute et révèle toute la richesse sonore de vos écouteurs. Les modes par défaut sont déjà corrects, mais avec un bon réglage, vous pouvez aller bien au-delà et exploiter 100 % du potentiel audio de votre matériel.

C’est sans doute l’aspect le plus surprenant de ce test. Les SOUNDPEATS H3 créent une scène sonore tridimensionnelle, presque digne de casques ouverts.
Les instruments ne se superposent pas, ils respirent. La séparation est excellente : la guitare est bien à gauche, la caisse claire au centre, la voix plane devant vous.

Avec un bon enregistrement (type FLAC ou Spotify HiFi), on perçoit une vraie profondeur. L’espace sonore s’étend au-delà du crâne, donnant une sensation d’immersion comme certains modèles bien plus chers, les Sony WF-1000XM5 ou les Sennheiser Momentum True Wireless 4. C’est particulièrement frappant sur les morceaux live ou orchestraux.

Côté connectivité audio, SOUNDPEATS coche presque toutes les cases.
Les H3 prennent en charge :

• LDAC (jusqu’à 990 kbps, 24-bit/96kHz)
  
• aptX Adaptive et aptX Lossless
  
• AAC et SB
  

En clair : quelle que soit votre source (Android, iPhone, PC), vous aurez accès à un flux audio de qualité.
Sur Android (LDAC activé via l’application SOUNDPEATS), la différence est nette : le son gagne en détail, les aigus se fluidifient, et la scène s’ouvre davantage.

J’ai également testé le passage entre LDAC et aptX Adaptive : aucune coupure, pas de désynchronisation. SOUNDPEATS a visiblement peaufiné le DSP interne pour gérer ces transitions sans microcoupures, un vrai gage de maturité technologique.

J’ai passé près de 2 semaines avec les H3, dans toutes les situations possibles :

• écoute musicale prolongée (plusieurs heures par jour),
• appels téléphoniques,
• jeux mobiles,
• visionnage de films et de séries sur Netflix et YouTube.

C’est évidemment leur terrain de jeu favori. La richesse des détails, la dynamique, la cohérence du spectre, tout respire la maîtrise. Même après plusieurs heures d’écoute, aucune fatigue auditive : signe d’un tuning équilibré et agréable.

Les micros intégrés font le job, sans briller. Le traitement de la voix est correct, les bruits ambiants sont partiellement filtrés. On reste en dessous du niveau d’un Jabra Elite 10, mais pour des conversations quotidiennes, c’est tout à fait satisfaisant.

La latence quasi nulle offre une synchronisation audio/vidéo impeccable avec du bluetooth 5.4. Sur des jeux comme PUBG Mobile ou Asphalt 9, les sons de tirs ou d’explosions arrivent au bon moment. C’est rare d’obtenir ce niveau de réactivité sans mode “gaming” dédié.

C’est souvent sur ce point que se joue la frontière entre de bons écouteurs et d’excellents écouteurs : l’efficacité de la réduction de bruit active. Et sur ce terrain, les SOUNDPEATS H3 essaient clairement de jouer dans la cour des grands, sans totalement y parvenir… mais sans démériter non plus.

Sur le papier, SOUNDPEATS annonce une réduction jusqu’à -40 dB, grâce à un système hybride ANC (micros internes et externes). Dans les faits, le résultat dépend énormément de l’environnement.

En usage quotidien, transports, open space, rue passante, les sons graves et continus (moteur d’un bus, ventilateur d’ordinateur portable) sont très bien atténués. On a cette sensation de bulle sonore agréable, sans pression excessive dans les oreilles. Le bruit ambiant devient un simple murmure de fond, surtout une fois la musique lancée.

Mais les sons aigus ou irréguliers (voix proches, cliquetis, bruits d’assiettes ou d’enfants) passent plus facilement au travers. Rien de dramatique, mais on sent que l’algorithme ANC privilégie le confort général à la suppression totale du spectre sonore.

Disons-le ainsi : les H3 calment le monde autour de vous, mais ne l’effacent pas totalement. Un compromis plutôt intelligent pour éviter l’effet “oreilles bouchées” que l’on ressent parfois sur les modèles plus agressifs.

Le mode Transparence, lui, mise sur la douceur. Une fois activé, il laisse filtrer l’extérieur avec un rendu plutôt naturel, sans souffle ni distorsion. Les voix restent reconnaissables et bien timbrées, parfaites pour écouter quelqu’un parler sans enlever les écouteurs.

Cependant, le niveau de transparence reste un peu timide : on entend ce qu’il faut, mais sans la clarté cristalline qu’on trouve sur les AirPods Pro ou les Sony WF-1000XM5. C’est suffisant pour rester conscient de son environnement, mais pas assez pour tenir une vraie conversation dans une rue bruyante.

SOUNDPEATS a donc fait le choix de la discrétion plutôt que de la performance, et ça se sent. Le mode est utile, fonctionnel, mais manque d’un cran de volume supplémentaire pour rivaliser avec les références du marché.

Un point à saluer : la bascule entre les trois modes se fait sans coupure ni délai. Un simple appui long sur l’écouteur gauche suffit pour passer d’un mode à l’autre, et un signal sonore discret indique le changement. C’est rapide, fluide, et parfaitement intégré à l’expérience utilisateur.

En revanche, il aurait été agréable que l’application permette de désactiver certains modes dans le cycle de rotation (par exemple passer seulement entre ANC et Transparence), ce qui éviterait les allers-retours inutiles.

Si les performances sonores sont le cœur du SOUNDPEATS H3, l’autonomie représente son pouls quotidien. Car rien ne gâche plus l’expérience qu’un écouteur qui se vide trop vite. Et sur ce terrain, les H3 se défendent plutôt bien… mais avec quelques nuances à connaître.

Chaque oreillette embarque une batterie offrant, selon SOUNDPEATS, jusqu’à 7 heures d’écoute sans ANC.
Dans mes tests réels, cette estimation se révèle plutôt fiable :

• ANC désactivé : environ 6h45 – 7h10 selon le volume et le type de musique.
  
• ANC activé : on tombe autour de 5 heures. 

Pour une utilisation quotidienne, c’est suffisant : une journée complète de travail ou d’étude, ponctuée de musique ou de podcasts, est largement couverte. Et même lors de sessions plus longues, il suffit de replacer les écouteurs dans le boîtier pour bénéficier d’un rechargement rapide.

Le boîtier des H3 a deux visages : il est pratique et efficace, mais un peu volumineux.

• Capacité totale : 37 heures d’écoute supplémentaires, étendant largement l’autonomie globale.
  
• Recharge rapide : seulement 10 minutes dans le boîtier permettent de récupérer 1h30 d’écoute, idéale pour les déplacements impromptus.
  

Le design transparent et la finition soignée donnent un petit côté “premium”, mais je dois admettre que glisser ce boîtier dans une poche serrée n’est pas aussi confortable que des modèles ultra-compacts. C’est le compromis entre esthétique et portabilité : on gagne en style, on perd un peu en discrétion.

SOUNDPEATS a fait le choix d’une recharge filaire USB-C uniquement, sans support pour la charge sans fil. Ce n’est pas un manque dramatique à ce prix, mais à l’ère où certains concurrents proposent le Qi, cela peut surprendre.

Le temps de charge complet du boîtier est d’environ 1h20, tandis que les oreillettes seules se rechargent en 50 minutes. Bref : rapide, fiable, sans surprise, et compatible avec tous les chargeurs modernes.