Cet article est proposé en collaboration avec : Geekbuying
Écrit par Chris
17 avril 2025
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Un choix puissant et compact pour les passionnés de technologie
Dans l’univers des ordinateurs, la miniaturisation est un enjeu majeur depuis plusieurs années, car elle répond à une demande croissante de flexibilité et de gain d’espace. Aujourd’hui, la concurrence fait rage entre les constructeurs de mini PC, chacun cherchant à proposer la formule parfaite, un boîtier compact couplé à des performances de premier ordre. C’est dans ce contexte que le AOOSTAR GEM12 Max, une évolution du AOOSTAR GEM12, s’inscrit comme une solution particulièrement intéressante pour un large public, allant des simples utilisateurs de bureautique aux passionnés d’informatique à la recherche d’une machine polyvalente et discrète.
Dès lors, pourquoi cet engouement pour le GEM12 Max ? Il faut dire que ce mini PC parvient à combiner de nombreux atouts. D’abord, il arbore un design sobre et élégant, proposé le plus souvent en deux coloris (noir et argenté), de quoi s’adapter à la majorité des environnements professionnels ou domestiques. Ensuite, sous son capot minimaliste, il embarque des composants capables de faire tourner sans encombre de nombreuses applications exigeantes, qu’il s’agisse de montage vidéo, de retouche photo ou encore de jeux vidéo récents (dans la mesure du raisonnable, bien sûr).
Cependant, aucune machine n’est parfaite. Le GEM12 Max a ses petites spécificités, ses subtilités et parfois même ses défauts, qui méritent d’être exposés clairement pour que vous puissiez faire un choix éclairé. Dans cet article, nous allons décortiquer la bête sous tous les angles, et ce, en nous appuyant sur des retours d’expérience concrets, notamment en ce qui concerne l’alimentation via USB-C et les différences entre plusieurs variantes de processeurs (par exemple, un modèle équipé d’un Ryzen™ 6900HX versus un autre intégrant un Ryzen™ 8845HS, je teste personnellement la version Ryzen™ 8845HS).
Afin de proposer un aperçu complet, nous passerons en revue la conception du châssis et l’ergonomie générale. Nous nous attarderons ensuite sur les caractéristiques techniques qui font la force de cette petite machine. Nous poursuivrons par un examen approfondi des performances, puis nous aborderons l’important sujet de la connectivité et des options d’alimentation. Le volet logiciel, comprenant la configuration initiale ainsi que l’expérience utilisateur au quotidien – fera l’objet d’une section dédiée. Par ailleurs, nous ne manquerons pas de discuter de la gestion de la chaleur et des nuisances sonores, deux paramètres cruciaux pour un mini PC, surtout quand on le pousse dans ses retranchements. Cet article vise également à montrer en quoi le AOOSTAR GEM12 Max peut répondre à des besoins variés, aussi bien dans un cadre domestique que professionnels.
En outre, vous découvrirez quelques particularités liées à l’évolution du design interne : l’emplacement de l’antenne Wi-Fi, le changement de type de connecteur d’alimentation ou encore la possibilité d’alimenter (ou non) la machine via un moniteur USB-C, sujet qui suscite parfois la confusion. Je partagerai également mes ressentis et mes petites anecdotes de montage, comme l’installation de dissipateurs pour disques SSD, ou la présence de pièces insolites dans la boîte (le fameux “carré de caoutchouc” dont on ne sait jamais vraiment quoi faire !).
Enfin, cet article s’achèvera sur une conclusion détaillée, visant à vous aider à peser le pour et le contre de ce mini PC avant un éventuel achat. Si vous êtes à la recherche d’un outil compact, puissant et relativement silencieux, ou si vous souhaitez simplement satisfaire votre curiosité au sujet d’une machine encore peu connue du grand public, vous êtes au bon endroit.
Ce test est rendu possible grâce à GeekBuying. GeekBuying est une des principales plateformes de commerce électronique vendant une large gamme de gadgets électroniques grand public.
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Présentation générale et conception du AOOSTAR GEM12 Max
Pour mieux comprendre l’attrait du AOOSTAR GEM12 Max, il faut d’abord s’attarder sur son apparence et sa conception. Au premier coup d’œil, ce mini PC ressemble à un petit boîtier rectangulaire aux bords arrondis, qui arbore une finition en aluminium brossé ou en métal laqué, selon la couleur choisie.
Les deux variantes les plus populaires sont l’argenté et le noir, même si la version noire semble connaître un succès plus marqué auprès des amateurs de design sobre.
Déballage et design du AOOSTAR GEM12 Max
Lorsque l’on ouvre l’emballage, l’impression générale est excellente : la marque AOOSTAR n’a visiblement pas lésiné sur la sécurisation du produit durant le transport. Le boîtier principal est glissé dans une boîte cartonnée, elle-même calée dans un suremballage, permettant ainsi d’éviter tout dommage pendant les longs trajets internationaux.
À l’intérieur, on découvre également un petit guide d’utilisation en couleur (avec des explications en anglais et en chinois), un câble HDMI, un support de fixation VESA (pour attacher le mini PC derrière un moniteur, par exemple), ainsi que des pieds afin d’ajuster la circulation d’air sous la base.
L’alimentation fournie est un bloc GaN de 120 W – un acronyme signifiant “Gallium Nitride” – qui a l’avantage d’être à la fois compact et performant. Il délivre jusqu’à 19 V / 6,32 A. Sur un plan plus concret : grâce à cette réserve de puissance confortable, le GEM12 Max peut exploiter au maximum ses composants internes sans risquer de se trouver en sous-alimentation.
Et si jamais vous préférez l’option USB Type-C pour l’alimentation, sachez que la version “MAX” (contrairement à certains autres modèles AOOSTAR) conserve cette possibilité, en plus du port DC.
D’un point de vue purement esthétique, ce boîtier se fond à merveille dans n’importe quel décor. Placé sur un bureau, il est suffisamment discret pour ne pas voler la vedette à votre écran ou à votre lampe, tout en attirant quand même l’œil par son aspect moderne.
Les dimensions exactes : ( dimensions du produit (L x l x H) : 13 x 13 x 6 cm, dimensions du colis (L x l x H) : 31 x 17 x 8 cm), on peut s’attendre à quelque chose de la taille d’un livre de poche plus épais, capable de tenir dans la paume de la main d’un adulte. Le poids, quant à lui, tourne autour de 650 g, une fois la RAM et les SSD M.2 installés.
Au niveau des matériaux, on apprécie la robustesse de l’aluminium utilisé, il confère une sensation de qualité et participe à la dissipation de la chaleur (un élément crucial pour un mini PC). De plus, le châssis est souvent équipé de petits patins en caoutchouc, destinés à éviter les rayures sur le bureau et à limiter les vibrations.
Ces patins sont généralement fournis dans la boîte, et il suffit de les coller sur les emplacements prévus à cet effet. Certains utilisateurs optent pour un positionnement personnalisé afin de pouvoir démonter le capot plus aisément, sans avoir à retirer systématiquement les pieds.
Démontage du AOOSTAR GEM12 Max
En parlant de démontage, ce AOOSTAR GEM12 Max se révèle assez simple à ouvrir pour qui souhaite jeter un coup d’œil à l’intérieur ou ajouter des composants. Les vis sont généralement situées sous les patins, ce qui impose parfois de décoller légèrement ces derniers.
Une fois le capot retiré, on découvre la carte mère, le système de refroidissement et les différents emplacements pour la mémoire ou les disques SSD. Il est donc possible de personnaliser la configuration en changeant ou en ajoutant de la RAM ou un second SSD NVMe, ce qui représente un vrai plus pour les utilisateurs exigeants.
Sur certaines séries, vous remarquerez par exemple un emplacement d’antenne Wi-Fi situé au-dessus, tandis que, sur d’autres, ce même emplacement se trouvera en dessous. Cette évolution de design s’explique par la volonté d’améliorer la réception du signal sans fil, ce qui paraît logique pour un mini PC susceptible d’être placé un peu partout.
Dans la version que je teste, la carte Wi-Fi se trouve en dessous, derrière le disque SSD. Les connecteurs et câblages internes ont également été repensés pour séparer plus clairement le port USB-C (ou l’USB4, selon les dénominations) du port d’alimentation principal.
De plus, l’une des spécificités intéressantes du GEM12 Max concerne la présence d’accessoires supplémentaires dans la boîte. Outre le bloc d’alimentation et un câble secteur, on trouve souvent deux dissipateurs thermiques pour les SSD, ce qui s’avère très pratique pour optimiser la température des composants lorsque l’on installe un (ou deux) disques additionnels.
Dans certains cas, vous pouvez même recevoir un mystérieux “carré de caoutchouc” dont l’utilité n’est pas explicitement mentionnée dans la notice. Les bricoleurs ne manqueront pas d’imagination, il peut servir de cale, de protection ou de support supplémentaire, selon vos besoins (ou rester dans un tiroir si vous n’y trouvez pas d’usage).
Enfin, l’apparence générale du mini PC, couplée à la facilité de démontage, rend l’installation ou la mise à jour des composants relativement aisée. Beaucoup d’utilisateurs soulignent d’ailleurs que c’est un des atouts majeurs de ce modèle. En effet, dans un marché où les machines compactes sont parfois synonymes de pièces soudées et de configurations figées, le AOOSTAR GEM12 Max se démarque en offrant une modularité appréciable, tout en conservant un format réduit.
Le principal bémol en termes de conception réside dans le démontage complet de la carte mère et du système de refroidissement. Si vous ne souhaitez qu’ajouter ou changer la RAM et les SSD, l’opération est un jeu d’enfant. En revanche, si vous voulez démonter le ventirad pour changer la pâte thermique (ou appliquer du métal liquide), la manœuvre se complexifie.
Les ingénieurs d’AOOSTAR ont conçu un système dont la carte mère doit être sortie par en dessous, ce qui implique parfois de forcer un peu, avec le risque de rayer la peinture du radiateur ou de coincer le bouton d’alimentation. Cela ne signifie pas que ce soit impossible, mais il faut agir avec minutie, en étant prêt à assumer quelques petits accrocs cosmétiques si la patience fait défaut.
Ainsi, entre un design soigné, une conception robuste et une bonne accessibilité à l’intérieur pour les composants principaux, ce mini PC a de quoi séduire. Et ce n’est là que la partie émergée de l’iceberg, l’aspect technique et les performances concrètes méritent eux aussi une analyse approfondie pour mieux juger le potentiel de ce petit bijou.
Caractéristiques techniques du AOOSTAR GEM12 Max
Entrons maintenant dans le cœur du sujet, les spécifications techniques du AOOSTAR GEM12 Max. Celles-ci varient selon les versions et les configurations que vous pouvez choisir au moment de l’achat. Toutefois, certaines bases restent communes à la plupart des modèles, assurant un socle de performance solide.
Processeurs disponibles
Le GEM12 Max se décline en différentes versions de processeurs AMD, notamment le Ryzen™ 6900HX et le Ryzen™ 8845HS. À première vue, ces références peuvent sembler proches, mais elles présentent quelques nuances notables en termes de fréquences de fonctionnement et de consommation énergétique.
- Ryzen™ 6900HX : C’est un processeur mobile haut de gamme conçu pour les ordinateurs portables de jeu et les mini PC performants. Il offre une fréquence de base élevée et un mode boost qui permet d’atteindre des sommets en termes de puissance de calcul pour les tâches exigeantes (montage vidéo, retouche photo en haute résolution, etc.).
- Ryzen™ 8845HS : Moins courant dans le grand public, il s’agit d’une variante optimisée sur le plan énergétique, souvent privilégiée par certains fabricants pour trouver un équilibre entre performances et consommation. Dans le cas présent, il se montre légèrement plus performant que le 6900HX et sera largement suffisant pour les besoins de la plupart des utilisateurs. Nous verrons ça dans ce test.
Le cœur de la machine que je teste est un Ryzen 7 8845HS, processeur de la famille Rembrandt-R (série 6000/7000 pour les ordinateurs portables et ultraportables).
Il comporte 8 cœurs et 16 threads, cadencés de base à 3,2 GHz, avec une fréquence boost pouvant flirter avec les 4,8 GHz (selon les spécifications officielles). Dans la réalité, la fréquence atteinte dépendra grandement du refroidissement et de la limite de puissance (PL) configurée dans le BIOS.
La lettre H indique qu’il s’agit d’un processeur orienté hautes performances sur ordinateur portable, tandis que le S signifie des optimisations en vue d’une enveloppe thermique plus adaptée à un format compact. Concrètement, le TDP de référence est situé autour de 35 W, mais il peut monter plus haut si le refroidissement le permet. Dans ce mini PC, on peut atteindre 80 W en théorie.
Cependant, AOOSTAR a poussé le concept plus loin en permettant une limite globale jusqu’à 80 W. Dans la pratique, cela se traduit par une brève montée en puissance à 70 W, puis une stabilisation autour de 65 W sur la durée lors d’un stress test extrême. Dans mon test, le processeur a pu tenir environ 4,3 GHz sur tous les cœurs pendant des périodes prolongées, ce qui est plutôt remarquable pour un mini-PC.
La grande force de ces processeurs AMD réside dans leur capacité à prendre en charge des applications gourmandes, grâce à un nombre de cœurs (et de threads) conséquent et à une architecture moderne.
Ainsi, qu’il s’agisse de lancer des applications professionnelles comme des IDE de développement, de faire du multitâches ou même de jouer à des jeux récents, le mini PC pourra répondre présent, pour peu que vous ne cherchiez pas à tout faire en 4K ultra à 120 FPS (ce qui reste un terrain de chasse pour les grosses tours gaming).
Résultats de benchmarks CPU
Afin de situer le Ryzen 7 8845HS dans la hiérarchie des processeurs, j’ai passé la machine sur plusieurs benchmarks. Les résultats ont été très satisfaisants :
- 8PU-Z
- Multithread : ~7213 points
- Single Thread : ~684 points
- Le score multithread place clairement le mini-PC dans la tranche haute des performances pour un processeur mobile.
- Geekbench 5
- Multi-Core : ~12338
- Single-Core : ~1962
- Ces résultats confirment la puissance brute en multi-cœurs, proche des meilleurs i7 ou Ryzen mobiles de même génération.
- Geekbench 6
- Multi-Core : ~13133
- Single-Core : ~2634
- Là encore, on est dans le haut du panier pour un iGPU 780M, démontrant l’optimisation d’AMD et la bonne dissipation thermique proposée.
- Cinebench R23
- Multi-Core : ~17208
- Single-Core : ~1747
- Un score multi-cœur remarquable, aligné avec des laptops haut de gamme, ce qui est plutôt rare sur un format mini-PC.
- Cinebench 2024
- Multi-Core : ~987
- Single-Core : ~104
- Ici encore, le score multi-cœur confirme la robustesse de la puce. Bien qu’il ne soit pas le tout premier sur toutes les plateformes confondues, il surclasse la plupart des solutions à iGPU 780M concurrents.
- PassMark
- Multithread : ~33088
- Single Thread : ~4026
- Le score multithread se classe très haut, signifiant qu’en usage massivement parallèle, le GEM12 Max s’en sort remarquablement bien.
- 3DMark
- Steel Nomad Light : ~2801
- Time Spy : ~3306 ~ Score graphique 2939 ~ Score processeur 11 330
- Night Raid : ~29 751~ Score graphique 34 599 ~ Score processeur 16 585
Ces résultats sont particulièrement intéressants si vous cherchez un mini-PC pour du travail de virtualisation (ex : un petit lab d’informatique), du montage vidéo ou des applications de compression/décompression de fichiers volumineux.
La partie graphique est également impressionnante comme vous pouvez le voir avec les benchmark de 3DMark. Pour un usage plus classique, comme de la bureautique, vous risquez tout simplement de ne jamais exploiter la totalité des ressources offertes.
Mémoire vive (RAM)
Le GEM12 Max prend en charge la RAM DDR5 jusqu’à un maximum de 64 Go (2 x 32 Go) sur deux slots SODIMM. Les fréquences supportées peuvent monter jusqu’à 5600 MTs, mais il faut noter que tous les kits ne sont pas forcément compatibles à la fréquence max en mode 1:1.
Le BIOS autorise un paramétrage assez granulaire des timings et de la vitesse, ce qui donne la possibilité aux adeptes de tweaking de trouver le sweet spot. Beaucoup d’utilisateurs préfèrent s’arrêter à 5600 MTs en mode 1:1, car c’est là que l’équilibre entre fréquence brute et latences se montre le plus avantageux.
- En pratique, un kit 2 x 16 Go à 4800 MTs ou 5600 MTs est déjà amplement suffisant pour la majorité des utilisateurs.
- Certains passionnés chercheront à pousser la fréquence à 5700 MTs ou 5800 MTs avec des timings plus serrés.
L’un des atouts majeurs de ce mini PC est la possibilité de changer soi-même les barrettes de RAM grâce aux deux emplacements SO-DIMM. Cette modularité se révèle très appréciable, vous pouvez commencer avec 16 Go et, plus tard, mettre à niveau votre configuration pour atteindre 32 ou 64 Go si vos besoins évoluent.
Recommandation pour la RAM:
Stockage double slot M.2 NVMe PCIe 4.0 x4
Le stockage est un autre point clé du GEM12 Max. Plusieurs configurations existent, avec des SSD NVMe allant de 256 Go à 2 To (voire plus si vous décidez de le mettre à jour vous-même).
La plupart des mini PC ne proposent qu’un unique slot M.2, voire un slot M.2 combiné avec un emplacement SATA 2,5 pouces. Ici, AOOSTAR frappe fort en intégrant deux emplacements M.2 en PCI Express 4.0 x4. Cela signifie que vous pouvez installer :
- Un premier SSD ultra-rapide (jusqu’à 7 000 MB/s en lecture séquentielle) pour le système d’exploitation et les logiciels critiques,
- Et un second SSD également très véloce pour le stockage de données, la bibliothèque de jeux ou tout autre usage.
Grâce à la présence de deux emplacements M.2, vous pouvez aisément ajouter un second SSD si vous manquez de place. La vitesse de ces disques NVMe se montre généralement très satisfaisante, permettant un démarrage rapide de Windows ou de Linux, ainsi qu’un chargement accéléré des applications et des jeux.
De plus, AOOSTAR fournit des dissipateurs thermiques avec des élastiques pour maintenir une température optimale de vos SSD, un point non négligeable pour la longévité et les performances.
Recommandation pour les SSD:
Vous disposez de deux slots M.2 en PCIe 4.0 x4. Vous pouvez donc opter pour :
- Un SSD rapide (type Samsung 980 Pro, WD Black SN850, etc.) comme disque système,
- Un SSD secondaire pour le stockage ou la partition de travail.
Les radiateurs fournis (à fixer avec des élastiques) sont basiques, mais suffisants pour un usage normal. Si vous comptez effectuer des transferts très volumineux en continu, il est possible d’investir dans des pads thermiques plus élaborés ou des petits dissipateurs en aluminium.
Carte graphique intégrée
En l’absence de carte graphique dédiée, le GEM12 Max s’appuie sur l’iGPU (processeur graphique intégré) des puces AMD (Radeon Graphics). Le Ryzen 7 8845HS s’appuie sur une partie graphique intégrée Radeon 780M (basée sur l’architecture RDNA2), offrant 12 unités de calcul et des fréquences pouvant grimper aux alentours de 2,2 GHz.
Pour un usage de bureautique avancée, de lecture vidéo 4K ou même de jeu occasionnel sur des titres pas trop gourmands, c’est plus que suffisant. Les joueurs chevronnés ou les professionnels de la retouche vidéo 4K/8K préféreront ajouter une carte graphique externe via OCuLink ou USB4, mais, pour la majorité des usages communs, la 780M fait très bien l’affaire.
Même si ces solutions intégrées ne rivalisent pas avec des cartes graphiques haut de gamme, elles restent tout à fait honorables pour un usage polyvalent, y compris certains jeux en qualité moyenne à élevée en Full HD, selon l’optimisation.
Les processeurs Ryzen™ récents sont réputés pour leurs excellentes performances graphiques intégrées, ce qui constitue un atout pour ceux qui souhaitent éviter le surcoût et la surchauffe d’un GPU dédié.
Connectivité et ports
La connectivité du GEM12 Max est un véritable point fort. Bien qu’elle varie légèrement selon les révisions, la plupart des modèles proposent :
- Un port USB4 ou USB-C (parfois mentionné comme un “pseudo USB-C”), capable de prises en charge variées, mais dont la compatibilité avec l’alimentation Power Delivery peut fluctuer selon le modèle. Dans le cas présent, il est possible d’alimenter le GEM12 Max avec l’USB-C arrière.
- 4 ports USB-A (généralement 2 ports 3.2 Gen 2 a l’avant, pour des débits élevés et 2.0 a l’arrière).
- 1 port HDMI 2.1 et/ou 1 DisplayPort 2.0, selon les versions, pour brancher un écran.
- 2 port Ethernet RJ45 (souvent Gigabit, voire 2,5 Gigabit sur certaines variantes haut de gamme).
- Une sortie jack audio 3,5 mm pour connecter un casque ou un micro-casque.
- Entrée d’alimentation 19V
- Un microphone intégré (petit trou discret, très utile pour la reconnaissance vocale ou les appels)
- Le port OCuLink (permettant potentiellement de connecter une carte graphique externe ou d’autres périphériques spécifiques)
Cette connectique lui permet de supporter jusqu’à 4 écrans simultanément, avec une compatibilité 4K 144Hz et même 160Hz après overclocking sur DisplayPort. S’y ajoutent bien sûr des modules Wi-Fi et Bluetooth. Par ailleurs, un autre élément qui saute immédiatement aux yeux est l’existence du port OCuLink.
Peu répandu sur les mini PC grand public, ce connecteur est pourtant un atout considérable pour ceux qui envisagent d’ajouter une carte graphique externe (ou d’autres périphériques hautes performances). Certes, tout le monde n’en aura pas l’utilité, mais c’est appréciable de savoir que la machine est évolutive à ce niveau.
Wi-Fi et Bluetooth
En plus de la connectivité filaire, le AOOSTAR GEM12 Max intègre un module Wi-Fi et Bluetooth. Côté réseau, AOOSTAR a choisi une carte Intel AX200 (ou parfois AX210 selon la révision), qui gère le Wi-Fi 6 (jusqu’à 2402 Mbps) et le Bluetooth 5.2.
Certains modèles moins chers sur AliExpress s’en tiennent à des puces Realtek ou à des versions Intel moins récentes. Par conséquent, c’est un bon point que le GEM12 Max mise sur la modernité.
Le module Intel AX200 est branché sur un slot M.2 (généralement de type “E key”). Il est possible de l’échanger si vous souhaitez monter vers un AX210 (Wi-Fi 6E) ou un module encore plus récent. Notez néanmoins que la compatibilité avec les processeurs AMD n’est pas toujours garantie pour les toutes dernières puces (par ex., l’Intel BE200 Wi-Fi 7 rencontre des soucis). Vérifiez donc les retours utilisateurs avant l’achat.
Le Bluetooth, quant à lui, fonctionne généralement sans encombre pour connecter divers périphériques (claviers, souris, casques sans fil). Il est toutefois toujours recommandé de mettre à jour les pilotes pour profiter des dernières optimisations.
Système d’exploitation
Quant au système d’exploitation, la plupart des GEM12 Max sont vendus soit avec une version de Windows préinstallée (généralement Windows 11), soit sans système, laissant alors à l’utilisateur le soin d’installer l’OS de son choix.
Certains modèles peuvent également inclure un Windows “version chinoise” ou une version multilingue, qu’il faudra peut-être reconfigurer ou passer en français. Cela a été mon cas, on peut passer la quasi-totalité de Windows en français, mais il reste certains menus en chinois, comme Windows RE. Si vous voulez un Windows vraiment propre, je vous conseille de faire une nouvelle installation avec Rufus.
Les utilisateurs avancés et les amateurs de Linux trouveront également leur bonheur, car l’installation d’Ubuntu, de Fedora ou d’autres distributions se fait généralement sans problème notable. Le matériel AMD jouit en effet d’un bon support sous Linux, ce qui n’est pas toujours le cas des plates-formes concurrentes.
Refroidissement
En retirant la plaque inférieure (quatre vis), on accède d’emblée aux deux slots M.2, aux banques de RAM, et au ventilateur d’appoint (diamètre 70 mm). Ce ventilateur ajoute un flux d’air transversal qui vient soutenir le ventilateur principal chargé de dissiper la chaleur du CPU. En théorie, cela permet d’extraire l’air chaud plus efficacement qu’un simple ventilateur axial.
Le ventilateur principal est de type turbo (souvent appelé “blower”), dont le diamètre avoisine les 60-65 mm. Il est relié à la carte mère via un connecteur 4 broches, permettant une PWM précise et un contrôle fin de la vitesse dans le BIOS.
L’épaisseur du ventirad est notable, il s’agit d’un bloc de cuivre comprenant deux chambres d’évaporation, et recouvrant la majorité de la surface du processeur. Les caloducs en contact direct avec le CPU sont souvent peints en noir, mais la zone de contact (sur le processeur) est nickelée pour éviter tout risque d’oxydation, ce qui est une excellente nouvelle pour ceux qui voudraient appliquer du métal liquide.
Il est à noter que ce système de refroidissement, bien qu’efficace, doit composer avec un châssis compact et des composants puissants. Une attention particulière doit donc être portée à la gestion de la température, surtout si vous comptez pousser le processeur dans ses retranchements ou faire des tâches lourdes sur de longues périodes.
Bloc d’alimentation et USB-C
Enfin, un point crucial de la fiche technique concerne le bloc d’alimentation GaN 120 W qui fournit 19 V / 6,32 A. Sur les premiers modèles, l’alimentation se faisait via un connecteur USB-C qui n’était pas réellement conforme aux standards Power Delivery, puisqu’il fournissait une tension fixe plutôt qu’un voltage variable. Cela permettait d’alimenter le PC via un câble USB-C dédié, mais posait problème pour brancher d’autres appareils.
Dans la révision la plus récente, AOOSTAR a opté pour un connecteur cylindrique classique (barrel jack), ce qui rassure certains utilisateurs en termes de stabilité, mais déçoit ceux qui appréciaient la simplicité d’un unique câble USB-C compatible avec leurs moniteurs ou hubs.
Par ailleurs, si vous cherchez à alimenter le nouveau GEM12 Max uniquement via USB-C (par exemple, avec un moniteur proposant une alimentation 65 W ou 90 W), vous risquez d’être confronté à des arrêts inopinés de la machine, la puissance fournie n’étant pas toujours suffisante. Astuce, si vous souhaitez utiliser le port USB-C pour alimenter votre mini-ordinateur, veillez à utiliser un chargeur Gan.
Cette évolution de conception suscite donc des retours mitigés, car elle règle certains soucis (comme la confusion autour du vrai/faux Power Delivery), mais en crée d’autres pour ceux qui voulaient un setup ultra-minimaliste, avec un seul câble pour tout gérer.
En somme, les caractéristiques techniques du AOOSTAR GEM12 Max en font un mini PC robuste, puissant et modulaire, adapté à de nombreux scénarios d’usage. Reste à vérifier dans la pratique comment ces spécificités se traduisent en termes de performances et de confort d’utilisation, ce que nous allons voir dès à présent.
Expérience utilisateur et aspects logiciels
La puissance et la connectivité, c’est bien, mais qu’en est-il de l’expérience globale lorsqu’on allume le AOOSTAR GEM12 Max pour la première fois ? Quelles sont les spécificités logicielles à connaître et les éventuelles manipulations à prévoir pour profiter pleinement de cette machine ?
Configuration initiale
Tout d’abord, si vous achetez un modèle pré-équipé de Windows, vous serez accueilli par l’assistant de configuration standard de Microsoft. Il vous suffira de suivre les étapes habituelles (choix de la langue, connexion au Wi-Fi, création ou connexion à un compte Microsoft).
Selon la provenance de l’appareil, la version de Windows peut parfois être configurée par défaut en chinois ou en anglais, mais il est possible d’installer facilement les packs de langues et de passer l’interface en français.
Ceux qui optent pour une variante “barebone” sans système d’exploitation devront préparer une clé USB d’installation pour l’OS de leur choix (Windows 10/11, Ubuntu, Fedora, etc.).
Dans ce cas, il convient de vérifier que le BIOS reconnaît la clé et de configurer l’ordre de démarrage en conséquence. Les distributions Linux récentes prennent généralement bien en charge les processeurs AMD de la série Ryzen™, y compris la partie graphique intégrée.
Pilotes et mises à jour
Ensuite, l’installation des pilotes est en général un jeu d’enfant, surtout si vous disposez d’une connexion Internet active. Windows Update ou le gestionnaire de paquets Linux se chargeront de télécharger les pilotes les plus adaptés. Télécharger toujours les pilotes sur le site du constructeur, que ce soit AOOSTAR ou AMD etc.
Une fois le système opérationnel, il est crucial de mettre à jour le BIOS si une nouvelle version est disponible. Certaines révisions du GEM12 Max bénéficient de correctifs importants (par exemple, pour la gestion de l’alimentation ou le bon fonctionnement du port USB4). Les mises à jour du BIOS sont trouvables sur le site AOOSTAR.
Adaptation à différents usages
Enfin, il convient de souligner la polyvalence de cette machine. Que vous soyez étudiant, travailleur indépendant, créateur de contenu ou gamer occasionnel, le AOOSTAR GEM12 Max peut s’adapter à votre rythme. Il peut même jouer le rôle de Home Theater PC (HTPC) dans votre salon, connecté à votre téléviseur pour le streaming multimédia en haute définition.
L’expérience logicielle s’avère donc très positive, à condition de s’attendre à effectuer quelques ajustements initiaux (mise à jour du BIOS, installation propre de l’OS, suppression des bloatwares éventuels). Vous profiterez alors d’un mini PC réactif, stable et agréable à l’usage, prouvant qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une tour immense pour disposer d’une puissance respectable.
Performances en usage réel du AOOSTAR GEM12 Max
Après avoir passé en revue la fiche technique du AOOSTAR GEM12 Max, l’heure est venue de s’intéresser à ce qui importe réellement, le ressenti en conditions d’usage quotidiennes. Est-ce que la machine tient ses promesses ? Peut-on l’utiliser pour travailler sur des projets exigeants ou jouer à des jeux récents ? C’est ce que nous allons découvrir.
Bureautique, navigation et multitâche
Commençons par les usages les plus communs, la bureautique et la navigation web. Dans ce domaine, le GEM12 Max se montre parfaitement à la hauteur, offrant une réactivité presque instantanée à la moindre sollicitation.
L’ouverture simultanée de nombreuses fenêtres, l’exécution de divers logiciels (suite Office, clients de messagerie, outils de visioconférence) et la consultation de multiples onglets dans votre navigateur ne posent aucun souci.
Même avec des ressources limitées, la gestion du multitâche reste fluide, grâce à la puissance des processeurs AMD et à la rapidité des SSD NVMe. Il est très rare de constater des ralentissements, à moins d’ouvrir un nombre irréaliste de programmes gourmands en arrière-plan.
Usage multimédia et encodage vidéo
En lecture vidéo, la Radeon 780M gère sans peine la 4K et même la 8K sur certains codecs optimisés. Le mini PC se transforme aisément en station multimédia pour un home cinema minimaliste.
Par ailleurs, pour l’encodage ou le transcodage vidéo, le processeur 8 cœurs s’avère performant, surtout si vous exploitez des logiciels tirant parti de l’accélération GPU. Vous pourrez effectuer rapidement du montage vidéo léger à moyen, ou transcoder des fichiers 4K pour votre NAS domestique.
Montage vidéo et retouche photo
L’un des avantages des processeurs Ryzen™ de la série H est leur capacité à gérer des tâches de création de contenu. Que vous souhaitiez monter une vidéo en 1080p ou effectuer de la retouche photo de haute qualité, le GEM12 Max ne bronche pas. Les logiciels comme Adobe Premiere Pro, DaVinci Resolve ou encore Photoshop tournent de manière satisfaisante.
En rendu vidéo, le mini PC se défend bien, même si l’absence d’un GPU dédié peut rallonger les temps d’exportation. Les derniers iGPU AMD sont toutefois suffisamment performants pour accélérer certaines tâches, et la différence de temps par rapport à un PC équipé d’une carte graphique milieu de gamme n’est pas toujours gigantesque.
Bien entendu, si vous travaillez en 4K avec des effets complexes, il faudra s’armer d’un peu plus de patience, ou envisager une station de travail plus musclée.
- Suite Adobe (Photoshop, Illustrator, InDesign) : le CPU et la RAM DDR5 permettent une excellente réactivité, la seule limite pouvant venir de la carte graphique intégrée si vous travaillez sur de gros projets After Effects ou Premiere Pro.
- Développement logiciel (Visual Studio, IntelliJ, Docker) : le Ryzen 7 8845HS compense largement la petite taille du boîtier, assurant des compilations rapides. Les disques SSD M.2 en PCIe 4.0 x4 réduisent notablement les temps de chargement.
- Rendu 3D : c’est un domaine où l’ajout d’une carte graphique dédiée fait vraiment la différence, mais, pour des rendus basiques ou des previews, l’iGPU peut suffire.
Jeux vidéo
Le domaine du jeu est plus sensible, car il dépend fortement du GPU. Avec un iGPU AMD Radeon intégré, vous pouvez faire tourner un large éventail de jeux en Full HD (1920 x 1080), à condition de régler les graphismes sur moyen ou élevés, selon les titres. Pour les jeux compétitifs (CS:GO, League of Legends, Valorant, Overwatch), vous profiterez d’une fluidité très correcte en 1080p avec des détails modérés.
Pour les AAA plus gourmands (Cyberpunk 2077, Assassin’s Creed Valhalla, etc.), il faudra souvent abaisser la résolution ou diminuer les détails. Vous pourrez tout de même jouer sans trop de désagréments, mais n’attendez pas des miracles. L’absence de GPU dédié reste un frein pour afficher des graphismes ultras ou jouer à 60+ FPS constants sur les titres les plus exigeants.
Malgré cela, les performances globales pour le jeu sont plus qu’honorables pour un mini PC. Le GEM12 Max est un excellent compromis pour les joueurs occasionnels qui veulent un boîtier compact sans sacrifier tout loisir vidéoludique.
Expérience en jeu
J’ai ensuite vérifié les performances en conditions réelles, sur quelques titres emblématiques :
- Black Myth: Wukong (Démo de performance officielle)
- En 1080p, qualité personnalisée, avec génération d’images (Frame Generation) activée, le jeu tourne autour de 70 FPS en phase de combat réel. C’est clairement jouable et agréable.
- Shadow of the Tomb Raider
- En 1080p, paramètres “Haute qualité”, on obtient environ 43 FPS en moyenne lors de la scène de benchmark intégrée. Là encore, on peut jouer dans de bonnes conditions en ajustant légèrement les détails.
- Wild Arms 2 (benchmark de performance)
- En faible qualité, 1080p, ~47 FPS en moyenne, ce qui laisse présager une certaine marge si on baisse d’autres paramètres.
- Forza Horizon 5
- En 1080p, haute qualité et sans antialiasing, on reste au-dessus de 70-80 FPS dans la majorité des environnements. Le jeu est fluide, la conduite agréable.
- Forza Horizon 4
- En 1080p, ultra qualité + double antialiasing, ~80-90 FPS constants. Super expérience, voire plus fluide que le cinquième opus.
- League of Legends
- En 4K, qualité moyenne, on se maintient à ~90 FPS même en teamfights. Pour un MOBA populaire, c’est largement suffisant pour assurer une bonne réactivité.
- Genshin Impact
- En 1080p, haute qualité, on flirte avec les 60 FPS, ce qui est très convenable pour profiter du jeu dans d’excellentes conditions visuelles.
- GTA V
- En 1080p, qualité élevée avec FMF 2, on est aux alentours de 85 FPS dans la majorité des environnements. Le jeu est fluide, m’aime sans les technologies AMD.
Test avec eGPU ONEXGPU de ONEXPLAYER
La star de la connectique, c’est probablement ce port OCuLink situé en façade (on pourrait discuter de son emplacement, mais passons). Sur le papier, l’OCuLink propose une liaison PCIe 4.0 x4 directe, permettant de connecter un GPU externe ou d’autres périphériques PCIe (ex. carte RAID). Ainsi, vous pourriez transformer ce mini PC en machine de jeu plus puissante ou station de travail.
Toutefois, la compatibilité n’est pas toujours assurée selon la carte graphique utilisée. Il semble exister un problème spécifique avec certaines conceptions de BIOS GPU ou de firmware. J’ai personnellement effectué des tests avec le eGPU ONEXGPU de ONEXPLAYER et les résultats étaient fantastiques grâce au port OCuLink, mais évidemment, cela dépendra de la carte graphique que vous utilisez.
Avec ce setup, vous bénéficiez d’un CPU 8 cœurs performants + d’un GPU haut de gamme, le tout dans un format ultra-compact. Bien sûr, cela nécessite un boîtier d’alimentation externe pour la carte graphique et un adaptateur OCuLink vers PCIe (ou un riser compatible). Voici les liens pour le eGPU ONEXGPU de ONEXPLAYER et pour un câble OCuLink.
Gestion de la consommation et profils de performances du BIOS
L’un des aspects intéressants des processeurs AMD récents est la possibilité de configurer certains paramètres via le BIOS ou des utilitaires tiers. Sur le GEM12 Max, vous pouvez ajuster des valeurs comme le TDP (Thermal Design Power) ou activer des profils de performances spécifiques.
Toutefois, comme l’a découvert un utilisateur lors de tests approfondis, pousser le PC à 70 W en TDP tout en l’alimentant via un moniteur USB-C de 65 W peut causer des plantages ou des arrêts inopinés.
Le système se retrouve tout simplement privé de la puissance nécessaire, ce qui génère une instabilité. Sur certains modèles antérieurs, cela fonctionnait davantage, car la configuration était plus tolérante ou le connecteur USB-C fournissait un voltage fixe suffisant.
Si vous tenez absolument à alimenter la machine via USB-C, assurez-vous de disposer d’une source capable de délivrer au moins 90 W, et encore, ce n’est pas une garantie de stabilité parfaite.
Dans les tests pratiques, même un moniteur 90 W a parfois montré ses limites. D’après les échanges avec le support AOOSTAR, il existerait des réglages logiciels et BIOS susceptibles d’améliorer la situation, mais cela reste aléatoire.
Impact de la RAM sur les performances
La Radeon 780M partage la mémoire avec le CPU, ce qui signifie que la bande passante de la DDR5 influe directement sur les performances graphiques. Avec 2 x 16 Go en dual channel, vous maximisez le débit et permettez à l’iGPU de s’exprimer pleinement.
Passer de 5200 MTs à 5600 MTs ne garantit pas un gain énorme, mais peut apporter quelques images par seconde supplémentaire dans les jeux, ainsi qu’une légère amélioration dans les benchmarks GPU. Vous pouvez tenter d’aller plus haut, mais il faut toutefois veiller à rester en mode 1:1 (contrôleur mémoire) pour optimiser la latence.
Stabilité, chauffe et bruit
D’après les retours d’utilisateurs et les tests circulant sur Internet, le système de refroidissement a également été revu pour la version “MAX”. On y retrouve désormais un radiateur agrandi, équipé de deux chambres à vapeur, ainsi qu’un second ventilateur placé de manière plus judicieuse. Le but est de maintenir au minimum la température de l’AMD Ryzen 7 8845HS, même en charge prolongée.
L’air chaud est expulsé à l’arrière ou sur les côtés du boîtier. En usage modéré, le GEM12 Max demeure stable, sans surchauffe ni throttling (baisse de performance pour cause de température trop élevée).
Performances thermiques
Tel que livré, le mini PC est pourvu d’une pâte thermique standard. Lors de tests de stress (type Cinebench en boucle), on observe :
- Une température maximale pouvant atteindre 89 °C
- Une fréquence stable autour de 4,5 GHz sur tous les cœurs
- Une consommation avoisinant 64 W sur le CPU (ce qui est déjà élevé pour un mini PC)
Ces chiffres indiquent que la solution de refroidissement est tout à fait capable de gérer le processeur dans des conditions de charge élevées, même si l’on se situe déjà à un seuil de prudence proche de la limite fixée (les processeurs Ryzen ayant tendance à tolérer jusqu’à environ 95-100 °C, mais c’est toujours plus confortable de rester en dessous de 90 °C).
Pour un usage bureautique ou multimédia, la température en fonctionnement “léger” tourne plutôt entre 40 et 50 °C, avec un ventilateur quasiment inaudible.
Il est recommandé de placer le GEM12 Max dans un environnement bien ventilé et d’éviter de l’encercler d’objets qui bloqueraient les grilles d’aération. Si vous prévoyez de lancer des calculs intensifs (par exemple, un encodage vidéo sur plusieurs heures), veillez à ce que le PC puisse “respirer”.
Comme tout système de refroidissement, le mini PC nécessite un dépoussiérage régulier pour conserver ses performances. La bonne nouvelle, c’est que le capot étant relativement simple à retirer, vous pouvez accéder au ventilateur et au radiateur en quelques minutes. Un petit coup d’air comprimé de temps en temps fera des merveilles pour prolonger la durée de vie de la machine.
Comportement sonore
En usage normal, la carte mère gère la courbe de ventilation de manière proactive. Le ventilateur principal reste sous la barre des 2 000 rpm tant que le CPU ne dépasse pas 60-65 °C. Cela se traduit par un bruit de fond très faible (environ 35dB), facilement couvert par des bruits ambiants (clavier, conversation, etc.).
En usage intensif (jeu ou rendu), le ventilateur principal peut grimper à 3 000 rpm, générant un souffle nettement audible, mais pas forcément désagréable. Certains mini PC adoptent de petits ventilateurs de 30 mm qui émettent un sifflement aigu, ce n’est pas le cas ici, grâce à un plus grand diamètre et à un design mieux optimisé.
Lorsque vous vous lancez dans des opérations plus exigeantes (jeux, rendus vidéo), la température grimpe inévitablement, mais le système de refroidissement parvient généralement à maintenir le processeur dans une plage acceptable.
Le ventilateur s’emballe alors et devient audible, sans pour autant devenir insupportable. Les ingénieurs d’AOOSTAR ont manifestement accordé une attention particulière au rapport performances/bruit, même si, dans un boîtier aussi compact, on ne peut s’attendre à un silence absolu en charge maximale.
Astuces pour réduire le bruit
- Profil de ventilation : Certains BIOS ou utilitaires permettent d’ajuster la courbe de ventilation. Vous pouvez opter pour un profil plus silencieux, au prix d’une augmentation de la température moyenne.
- Pâte thermique de qualité : Si vous êtes bricoleur, remplacer la pâte thermique d’origine par une pâte haut de gamme ou du métal liquide peut parfois faire gagner quelques degrés et réduire légèrement la vitesse du ventilateur.
- Limiter le TDP : Vous pouvez brider la puissance maximale du processeur à 45 W ou 35 W si votre usage ne nécessite pas la pleine puissance. Cela se traduit par une chauffe moindre et un bruit réduit, mais aussi des performances CPU en retrait.
Comparaison avec d’autres mini PC
Sur ce segment, la concurrence inclut des marques bien établies, comme Intel NUC, ASUS Mini PC ou encore Beelink. Par rapport à ces derniers, le AOOSTAR GEM12 Max se démarque souvent par son rapport performances/prix, à configuration égale, il se montre fréquemment plus abordable que les Intel NUC ou ASUS.
En outre, l’adoption de processeurs AMD récents, réputés pour leurs performances multicœurs et leur iGPU correct, confère un avantage certain sur la polyvalence.
Ceci étant dit, certains utilisateurs pourront préférer la compacité extrême des NUC Intel ou la notoriété de marques plus répandues. Le choix final dépendra donc de vos priorités (puissance, budget, dimensions, connectique, etc.).
Ma vidéo sur le mini PC AOOSTAR GEM12 Max
Looks de Series et Films
Auteurs
-
Chris- Mini PC AOOSTAR GEM12 Max : Test et Analyse Complète
- Musso V900 : zoom sur les atouts d’une chaise ergonomique pensée pour les longues sessions
- Minisforum dévoile l’AI X1 Pro : Le premier Mini PC IA au monde équipé de Copilot
- Test de l’endoscope Wifi INSKAM W300 compatible IOS et Android
- Test de l’enceinte Bluetooth magnétique Edifier G200
ChrisCommunauté
Conclusion
Le moment est venu de faire le bilan sur ce AOOSTAR GEM12 Max, un mini PC qui n’a pas fini de surprendre les amateurs d’informatique et les utilisateurs à la recherche d’une solution polyvalente, compacte et relativement abordable.
Il est rare de tomber sur un mini PC aussi complet et modulable que l’AOOSTAR GEM12 Max, surtout dans la fourchette de prix où il se situe. Son AMD Ryzen 7 8845HS octa-core, associé à une Radeon 780M, offre une expérience remarquable en multitâche, en jeu léger, en création et en multimédia. L’architecture soignée du boîtier et de la ventilation autorise un TDP conséquent, sans trop sacrifier au silence. Cerise sur le gâteau, la connectique fait rougir nombre de concurrents, grâce à l’USB4, la double LAN 2,5G et même le port OCuLink pour accueillir un GPU externe (quand la compatibilité est au rendez-vous).
Bien sûr, tout n’est pas parfait, le démontage complet peut s’avérer périlleux, et certaines cartes graphiques ne s’entendent pas avec l’OCuLink. Mais ces bémols n’entachent pas la valeur globale du produit. Au contraire, ils rappellent que ce mini PC se destine à un public technophile qui appréciera la puissance condensée dans un boîtier si compact.
En fin de compte, ce AOOSTAR GEM12 Max incarne à merveille l’essor des mini PC capables de rivaliser avec des tours de milieu de gamme, tout en occupant un encombrement minimal. Son processeur AMD Ryzen™ (selon la variante) lui confère une belle puissance de calcul, et sa conception interne bien pensée facilite l’entretien et la mise à niveau.
Du point de vue de l’expérience utilisateur, on apprécie la fluidité générale et la facilité d’installation, que vous soyez sur Windows ou Linux. La séparation plus nette du port USB4 et du port d’alimentation, ainsi que la présence de dissipateurs pour SSD montre qu’AOOSTAR est à l’écoute des retours pour améliorer en continu son produit.
Le changement de connecteur d’alimentation aura créé un mini drama dans la communauté des fans de mini PC, parmi ceux qui voulaient tout faire via USB-C, mais il est indéniable que cela apporte plus de robustesse pour alimenter la bête en pleine charge. Chacun aura son point de vue, d’aucuns regretteront la simplicité d’un unique câble, d’autres apprécieront la stabilité d’une alim barillet traditionnelle. Si vous êtes tombé sous le charme de ce mini PC, sachez que le choix de la configuration (CPU, RAM, stockage) dépendra principalement de vos besoins et de votre budget.
En définitive, le GEM12 Max représente une excellente porte d’entrée vers le monde des mini PC de haute performance. Il ne remplacera pas un PC gaming de compétition ni une station de travail ultraspécialisée, mais il saura trouver sa place dans une multitude de scénarios : bureau minimaliste, salon high-tech, studio de montage à domicile… le tout avec un soupçon d’humour si vous aimez raconter à vos proches que “la taille ne fait pas tout” dans l’informatique !
Alors, prêt à franchir le pas ? Si vous recherchez une machine compacte, évolutive et performante, il y a fort à parier que vous ne serez pas déçu par le AOOSTAR GEM12 Max.
Récapitulatif des points forts
- Design soigné et conception robuste : Qu’il soit en noir ou en argenté, le châssis en métal et les finitions soignées donnent une impression de qualité. La possibilité de démonter facilement le capot pour ajouter de la RAM ou un SSD constitue un atout considérable.
- Performances solides : Les processeurs AMD Ryzen™ 6900HX ou 8845HS offrent une puissance remarquable pour un format mini, rendant la machine idéale pour la bureautique avancée, la création de contenu et même le jeu occasionnel.
- Connectivité complète : Entre USB-A, USB-C/USB4, HDMI/DisplayPort, Ethernet Gigabit (voire 2,5 Gbps) et Wi-Fi/Bluetooth, le GEM12 Max couvre la plupart des besoins. Il s’intègre aisément dans un environnement professionnel ou domestique.
- Possibilité de mettre un GPU externe : via OCuLink ou eGPU USB4 (quand compatible).
- Double slot M.2 PCIe 4.0 x4 : parfait pour configurer deux SSD ultra-rapides.
- Évolutivité : La présence de deux emplacements M.2 et de slots SO-DIMM permet d’augmenter la capacité de stockage et la quantité de RAM sans changer de machine. Pour un mini PC, c’est un avantage non négligeable.
- BIOS avancé : contrôle du PL, de la RAM, etc.
- Refroidissement maîtrisé : Malgré une enveloppe thermique relativement élevée, le GEM12 Max contrôle la chauffe grâce à un système de ventilation efficace. Le bruit reste raisonnable dans la plupart des situations.
Quelques réserves
- Alimentation USB-C limitée : La nouvelle révision avec connecteur barillet a enterré l’espoir d’un mini PC entièrement alimenté via USB-C pour de bonnes performances. Ceux qui rêvent d’un setup à câble unique pourront être déçus, car les tests montrent des arrêts inopinés quand la puissance fournie est insuffisante.
- iGPU pour le jeu : Même si l’iGPU AMD Radeon intégré est meilleur que sur de nombreux concurrents, il ne remplace pas une carte graphique dédiée pour les jeux AAA les plus exigeants. Les amateurs de très haute performance graphique devront donc se tourner vers d’autres solutions.
- Démontage complet délicat : retirer la carte mère pour changer la pâte thermique ou mettre du métal liquide s’avère complexe. Risque d’abîmer la peinture du radiateur ou de coincer le bouton power.
- Design 18 / 20
- Qualité des finitions 18 / 20
- Fonctionnalités 18 / 20
- Le bruit généré 19 / 20
- Performances 18 / 20
- Stockage 18 / 20
- Connectiques 18 / 20
- Évolutivité 18 / 20
- Rapport qualité-prix 18 / 20
- Facilité d’utilisation 17 / 20
Qui devrait l’acheter ?
Le AOOSTAR GEM12 Max s’adresse à un large public :
- Professionnels et travailleurs nomades : Si vous cherchez un ordinateur compact et suffisamment puissant pour gérer de la bureautique avancée, de la visioconférence ou de petits projets multimédias, c’est un excellent choix. Il se range aisément dans un sac (avec les précautions d’usage) et peut être branché rapidement à un moniteur ou à un téléviseur.
- Créateurs de contenu en herbe : Pour ceux qui débutent dans le montage vidéo ou la retouche photo, ce mini PC offre une puissance tout à fait respectable. Vous pourrez faire vos premiers pas sans investir dans une station de travail onéreuse, tout en conservant la possibilité de booster la RAM ou d’ajouter un second SSD plus tard.
- Utilisateurs soucieux de l’espace : Le format ultra-compact du GEM12 Max le rend parfait pour les petits appartements, les studios ou les bureaux de taille réduite. Il peut même trouver sa place derrière un écran (avec un kit de montage VESA adapté, si disponible).
- Amateurs de silence relatif : Bien qu’il ne soit pas totalement inaudible en charge, il reste nettement moins bruyant qu’une tour gaming classique.
Qui devrait l’éviter ?
- Gamers exigeants : Si vous ne jurez que par la 4K à 144 FPS, vous serez forcément limité par l’absence de carte graphique dédiée. Ce mini PC n’est pas conçu pour rivaliser avec des configurations gamer haut de gamme.
- Amoureux de la norme Power Delivery : Si votre configuration idéale repose sur un seul câble USB-C pour tout alimenter, mieux vaut vous tourner vers la génération précédente du GEM12 Max ou vers un autre modèle plus conforme aux standards PD.
Merci pour la lecture de cet article
Voilà qui conclut cet article de test sur le mini PC AOOSTAR GEM12 Max (que vous pouvez retrouver ici). Si vous avez des questions ou des recommandations, n’hésitez pas à utiliser l’espace commentaire juste en dessous. Pour ne rater aucun article, abonnez-vous au site en utilisant l’espace d’abonnement ci-dessous. Quant à moi, je vous dis à bientôt pour de nouveaux articles sur ChrisTec.
➡️✅Les différentes versions du AOOSTAR GEM12 sont ici.
➡️AOOSTAR GEM12+ ici : code de réduction : NNNBMPAS
➡️AOOSTAR GEM12 Max Ryzen 9 6900HX ici : code de réduction : NNNFRG12
Bons Plans Geekbuying
AOOSTAR GEM12 Max R7 8845HS Mini PC 32+1TB
Fonctionnalités
| General | Brand: AOOSTAR; Model: GEM12 Max; Type: Mini PC; Color: Black |
| Hardware | OS: Windows 11; CPU: AMD Ryzen 7 8845HS (3.8GHz-5.1GHz, 16MB); GPU: AMD Radeon 780M 12cu; RAM: 32GB DDR5 RAM; ROM: 1TB PCle 4.0 SSD |
| Communication | WIFI: WIFI 6; Bluetooth: 5.2; LAN: Support RJ45 2.5G*2 |
| Interface | 2*USB3.2 ; 2*USB2.0 ; 1*USB4 ; 1*Oculink ; 1*HDMI2.1 ; 1*DP ; 1*Full-featured Type-C ; 1*3.5mm standard headphone jack |
| Power | Power adapter: AC 120W 19V6.32A |
| Size & Weight | Product weight: 1kg ; Package weight: 1.5kg ; Product size (L x W x H): 13 x 13 x 6cm ; Package size (L x W x H): 31 x 17 x 8cm |
| Package Contents | 1 x Mini PC; 1 x Adapter; 1 x HDMI Cable; 1 x VESA Mount; 1 x User Manual |
Europe-4 Stock | Buy AOOSTAR GEM12 Max Mini PC, AMD Ryzen 7 8845HS 8 Core Up to 5.1GHz, 32GB DDR5 RAM 1TB PCle 4.0 SSD, HDMI 2.1 + DP 1.4+ USB 4 + Type-C 4K 120Hz Four Screen Display, WiFi 6 Bluetooth 5.2, 2*2.5G LAN, 2*USB3.2 2*USB2.0 1*Oculink, Adjustable BIOS - Black online at unbeatable...
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