• 2x HDMI 2.1
• 1x DisplayPort 1.4
• 1x USB-C (vidéo, données, recharge 95 W, LAN)
• 2x USB-A
• RJ45 Gigabit
• KVM intégré : parfait pour alterner entre deux machines avec un seul clavier/souris
• Sortie audio Jack 3,5 mm  

Idéal pour les setups hybrides PC + laptop ou pour les utilisateurs souhaitant réduire la complexité de leur câblage.

Le moniteur est calibré en usine avec une luminance réglée à 50 %, ce qui donne une luminosité élevée de 252 cd/m² pour le blanc et de 0,0864 cd/m² pour le noir. Cela correspond à un contraste un peu en dessous de 3 000:1, ce qui reste une valeur très correcte, même pour une dalle VA.

• sRGB : 98,8 % (volume 130,9 %)
• DCI-P3 : 85,8 %
• Adobe RGB : 85 %

Les couleurs sont dynamiques, légèrement sursaturées en sortie d’usine, ce qui plaira à la majorité des gamers. Les nuances restent naturelles et le rendu est agréable à l’œil. En revanche, les professionnels de l’image devront passer par un calibrage manuel.

• Point blanc : 6639 K
• Luminosité : 252 cd/m² (à 50 %)
• Noir : 0,0864 cd/m²
• Delta E moyen (sRGB) : 3,17 (acceptable)
• Contraste réel : 2 917,2 : 1

Ensuite, en ajustant les réglages RVB, surtout le vert, j’ai pu obtenir une température de blanc proche des 6 500 K, donc bien neutre. Malgré ces ajustements assez poussés sur certaines couleurs, qui peuvent parfois provoquer des effets de bande, le résultat global est très satisfaisant.

• Température de couleur : 6500 K
• Delta E moyen : 0,53 (excellent)
• Luminosité calibrée : 120 nits (luminosité OSD à 15 %)
• Courbe gamma stable
• Contraste : 50
• RVB : 50, 48, 48

Une simple calibration permet donc d’obtenir une fidélité colorimétrique quasi professionnelle. Le rendu devient alors plus neutre, avec une très bonne précision globale, bien que le bleu pur reste légèrement hors norme (Delta E ~5).

Pour du HDR sérieux, un OLED ou un modèle avec une gradation de zone FALD est nécessaire. Cependant, il faut garder à l’esprit que cette technologie laisse encore beaucoup à désirer sur les PC et peut surprendre par des problèmes imprévisibles. L’expérience HDR reste donc limitée, sans réelle plage dynamique perceptible. Ce point reste son talon d’Achille.

Le mode MRB (Motion Blur Reduction) améliore la netteté des objets en mouvement, au prix d’une baisse de luminosité et de la désactivation de FreeSync. À réserver donc aux jeux ultra-compétitifs type eSport.

• Input lag mesuré : 2,6 ms → Excellent pour les FPS
• FreeSync Premium 48–240 Hz, sans artefacts
• Compatible G-Sync (non certifié) mais fonctionne parfaitement

À 240 Hz, le Gold Phoenix affiche une fluidité exceptionnelle. Dans les jeux rapides comme Path of Exile 2, CS:GO ou Valorant, les déplacements sont nets, les animations sont fluides, et l’expérience visuelle est réellement immersive. L’input lag est faible et la compatibilité FreeSync (et officieuse avec G-Sync) garantit une synchronisation fluide de l’image.

Même avec l’overdrive réglé à 3/5 (le niveau recommandé), le flou de mouvement reste perceptible. À 5/5, l’overshoot devient désagréable avec des halos inversés sur les éléments en mouvement.

Les amateurs de FPS compétitifs ou de jeux à ambiance sombre pourraient y voir un défaut rédhibitoire. En revanche, dans les titres plus lumineux ou contemplatifs, comme Forza Horizon 5 ou Civilization VI, ce défaut se fait oublier.

Cependant, j’ai constaté une anomalie qui apparaît de manière aléatoire sur l’écran, et que je n’ai malheureusement pas réussi à résoudre jusqu’à présent. Il s’agit d’une variation spontanée de la luminosité : sans aucune action de l’utilisateur, la luminosité semble diminuer progressivement, puis augmente brusquement avant de recommencer à baisser, dans un cycle irrégulier.

Même après avoir réinitialisé les paramètres, le problème persiste. En consultant les forums ou Reddit, on constate que d’autres utilisateurs rencontrent exactement le même souci avec cet écran, ce qui laisse penser qu’il s’agit d’un défaut généralisé sur cette gamme.

À ce jour, je n’ai pas trouvé de solution durable pour y remédier. Ce phénomène survient de façon aléatoire, sans cause apparente, et peut s’avérer gênant selon l’usage. Il reste relativement discret lors de la lecture de vidéos ou de sessions de jeu, mais devient nettement plus perceptible lors de la lecture ou de l’écriture, notamment sur des interfaces sombres, où l’augmentation soudaine de luminosité peut nuire au confort visuel.